ÊTES-VOUS À L’ÉCOUTE?
Enfant, je passais une ou deux semaines d’été chez mes grands-parents. Ils vivaient dans un cul-de-sac donnant sur des voies ferrées. La première nuit, il m’arrivait souvent de me réveiller plusieurs fois au passage des wagons ou lorsque l’on actionnait le sifflet du train. À la fin de mon séjour, je m’étais toutefois habituée au bruit à tel point que je dormais toute la nuit sans interruption, car le bruit du train était devenu un simple bruit de fond.
UN PAYS INCONNU
J’étudiais la carte tandis que mon mari et moi longions en voiture la côte est de la Virginie. Nous cherchions une route qui nous conduirait au littoral. En ayant enfin trouvé une, nous nous sommes dirigés dès lors vers le soleil.
ESPÉREZ !
Lorsque mon mari a bâti un porche devant la maison, il a prévu qu’un oiseau tenterait un jour d’y faire son nid. Il a donc incliné le dessus de la poutre du coin. Plus tard, nous avons vu des merles s’efforcer de revendiquer le droit d’y établir leur nouvelle demeure, ce qui nous a bien fait rire. Des monceaux d’herbe sur le porche ont révélé que leurs tentatives s’étaient soldées par un échec. Par contre, après deux jours d’une pluie incessante, nous avons vu qu’un nid était effectivement apparu là même où nous avions jugé la chose impossible. À cause de la pluie, madame Merle avait pu se confectionner du mortier de boue. Avec des brindilles et de l’herbe, notre amie à plumes s’y était résolument bâti un nouveau nid. Elle avait persévéré.
FAIS-MOI CONFIANCE
Lorsque j’étais encore une petite fille, ma tante et mon oncle m’ont emmenée au lac Michigan. Même si quelques-uns de mes cousins s’aventuraient loin dans les vagues, je m’amusais près du rivage. Mon oncle Norm m’a alors demandé : « Sais-tu nager ? » « Non », ai-je admis. « Ne t’inquiète pas, m’a-t-il dit. Je vais t’amener plus loin dans l’eau. » « Mais c’est trop profond », ai-je protesté. « Cramponne-toi simplement à moi, m’a-t-il dit. Me fais-tu confiance ? » J’ai alors pris sa main et nous avons commencé à avancer dans le lac.
LÂCHEUR ?
Au cours de notre étude du livre des Proverbes dans mon petit groupe d’étude biblique, notre chef nous a proposé de changer la description du paresseux contre celle du lâcheur (6.6,9). Ah, il parlait maintenant le même langage que moi. Je me suis mise immédiatement à réfléchir à toutes les personnes que je considère comme des lâcheurs.
IMPARFAIT
Un acteur bien connu a fait observer qu’il se plaisait à interpréter le rôle de personnages « imparfaits » parce que les gens pouvaient mieux s’identifier à un personnage imparfait. La plupart d’entre nous seraient d’accord pour dire qu’il leur est plus facile de comprendre les gens qui ne sont pas parfaits parce qu’ils se savent eux-mêmes imparfaits.
CONVENIR À LA PERFECTION
De quel genre de compétences se compose votre contribution ? Cette question, posée lors d’un entretien d’embauche, visait à déterminer si mon ami conviendrait bien à un certain poste. Mon ami a vite passé mentalement en revue ses compétences et ses talents, dans l’espoir de mettre l’accent sur ses traits de caractère uniques susceptibles de contribuer à la réussite de l’entreprise.
JOUER SON RÔLE
Depuis plusieurs années, ma fille Rosie est directrice du programme d’art dramatique dans une école de premier cycle du secondaire de la région. Elle fait passer des auditions aux élèves qui le souhaitent et elle en choisit quelques-uns pour jouer les rôles principaux. Par contre, il y a également plusieurs autres rôles secondaires importants à distribuer, des rôles essentiels à la production.
TOUT EST BIEN
Dernièrement, mon mari et moi avons renoué avec un jeune homme que nous avions connu enfant il y a plusieurs années. Nous avons eu du plaisir à nous remémorer un programme de Noël dans lequel Matthew avait chanté – de sa parfaite voix de soprano de garçon – la chanson « All Is Well » (Tout est bien), de Wayne Kirkpatrick et de Michael W. Smith. C’était un souvenir formidable d’une chanson merveilleusement bien interprétée.
UNE GRATITUDE INEXPRIMÉE
Remercier quelqu’un pour son cadeau nous sert en réalité à lui indiquer combien son geste nous a plu. L’auteur G. B. Stern a dit un jour : « La gratitude silencieuse n’apporte pas grand-chose à qui que ce soit. »